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Numéro 87

Forêt.Nature, la revue technique consacrée à la gestion résiliente des espaces forestiers et naturels

4 numéros par an, ± 80 pages au format A4, couleur.

Des contenus adaptés aux préoccupations larges des gestionnaires forestiers et des espaces naturels

Sommaire

Numéro 87

Thibaut K., Colson V., Lecomte H., Claessens H.

Thibaut K., Colson V., Lecomte H., Claessens H. [2007]. État des lieux et perspectives du pin sylvestre en Wallonie. Forêt Wallonne 87 : 7-19.

À travers l’analyse de la ressource disponible et d’une rapide enquête auprès de l’administration forestière, l’article propose un état des lieux du pin sylvestre en Wallonie et discute de ses perspectives dans le contexte actuel. Relevons, entre autres, ces quelques chiffres : surfaces totales des peuplements contenant du pin : 23 500 ha, dont 11 000 ha de pineraies pures ; âge moyen des peuplements : 63 ans ; volume sur pied : 2, 8 millions de mètres cubes. Les points marquants de l’analyse de la ressource sont sans aucun doute la faible proportion des jeunes peuplements et l’exploitation possible d’un grand nombre de pineraies d’âge mûr dans les années à venir. Cela présage une réduction considérable de la surface des pineraies dans un avenir proche.

Mailleux A.-C., Molenberg J.-M., Grégoire J.-C.

Mailleux A.-C., Molenberg J.-M., Grégoire J.-C. [2007]. Megastigmus spermotrophus, ravageur de graines de douglas, et ses ennemis naturels en Wallonie. Forêt Wallonne 87 : 49-56.

Megastigmus spermotrophus est un ravageur de graines d’origine américaine introduit accidentellement en Europe avec son hôte le sapin de Douglas (Pseudotsuga menziensii). Les ravages occasionnés par la larve de cet insecte dans les récoltes de graines réduisent significativement les récoltes de graines en peuplements d’élite ou en vergers à graines. De nombreux travaux menés tant en Belgique que dans la plupart des pays d’Europe mettent en évidence un taux de destruction de semences viables variant de 5 à 90 % en France, de 2 à 15 % en Amérique, 100 % en Pologne, de 5 à 70 % en Belgique. Megastigmus spermotrophus est parasité par divers hyménoptères partout en Wallonie ; cependant ces ennemis naturels semblent être actuellement trop peu nombreux pour effectuer un contrôle efficace.

Colin F., Fontaine F., Ningre F.

Colin F., Fontaine F., Ningre F. [2007]. Gourmands et autres épicormiques du chêne et du hêtre. Partie I : un renouvellement des concepts pour une réactivation des recherches. Forêt Wallonne 87 : 36-48.

Les auteurs proposent de redéfinir clairement la notion d’épicormiques au travers d’un inventaire des différentes « formations » que l’on peut voir apparaître à la surface des troncs. L’article aboutit à une typologie de quelque huit types d’épicormiques : les bourgeons, les amas, les pousses épicormiques (poils, gourmands et branches gourmandes), les picots, les sphéroblastes et les broussins. Chacune de ces formations est présentée et illustrée. Les auteurs abordent également le côté dynamique de l’apparition de ces épicormiques, leur devenir, ainsi que l’évolution de leur présence avec l’âge de l’arbre.

Budniok M.-A., du Parc R.

Budniok M.-A., du Parc R. [2007]. Lancement d’EUROFORENET : réseau énergétique forestier européen. Forêt Wallonne 87 : 3-6.

L’European Landowner’s Organization a lancé, fin de l’année dernière, le programme EUROFORENET ou « réseau énergétique forestier européen ». Ce projet soutiendra la création et le développement de filières bois-énergie locales en France, Belgique, Italie et Slovénie. Il s’adresse particulièrement aux propriétaires forestiers, privés et publics. Les résultats d’études de cas spécifiques permettront de dégager des indicateurs et des critères de gestion durable destinés à la mobilisation des ressources en bois et la sécurisation de la chaîne d’approvisionnement. La collecte de ces éléments aboutira à l’élaboration d’un guide de bonnes pratiques à l’usage des professionnels et des gestionnaires de territoires privés et communaux.

Colson V.

Colson V. [2007]. La fréquentation des massifs forestiers wallons : le public, ses activités et sa perception de la forêt. Forêt Wallonne 87 : 20-35.

Quel public trouve-t-on en forêt wallonne ? Que vient-il y faire ? Comment la perçoit-il ? Trois questions auxquelles l’article tente de répondre en livrant les résultats d’une grande enquête menée dans quarante massifs forestiers, entre octobre 2005 et août 2006. Qui fréquente la forêt et pourquoi ? L’article nous apprend notamment que le profil type rencontré en forêt est un homme, entre 35 et 54 ans, venu de Wallonie dans le but d’effectuer une promenade de détente. Mais détaillons un peu ce profil : les hommes fréquentent davantage la forêt, en effet 31 % de femmes seulement parmi le public interrogé. La tranche d’âge la plus représentée se situe entre 35 et 54 ans. Les moins de 25 ans et les plus de 75 ans sont les classes d’âge les moins représentées. 66 % de la population rencontrée en forêt provient de Wallonie, la proportion de vacanciers étant estimée à 30 %. La plupart vient en voiture (60 %), dans le but d’effectuer une promenade de détente. En effet, 80 % des activités en forêt sont partagés entre la randonnée pédestre, le vélo et le jogging. Cela peut être d’égale manière une personne seule, un couple, une famille ou un groupe. Outre la détente, les objectifs recherchés sont le calme et les beaux paysages. En revanche la population rencontrée en forêt n’aime pas la présence de déchets ni les actes de vandalisme (76 %), elle n’aime pas non plus la perturbation du calme ni de croiser trop de monde… La moitié du public ne se dit pas dérangée par la chasse mais deux tiers affirment l’être par la circulation des véhicules à moteur et par les chiens non tenus en laisse. Où va-t-il ? Que regarde-t-il ? La forêt est le milieu le plus recherché par le public (93 %), loin devant les milieux agricoles, les milieux ouverts naturels et les zones bâties. On vient en forêt par connaissance de l’endroit ou parce qu’il est proche. On aime y faire une boucle plutôt qu’un aller-retour. La perception de la forêt est souvent subjective. Pour rester objective, l’enquête s’est donc focalisée sur l’intérêt porté au type de forêt et aux éléments qui la constituent, quelle que soit l’activité pratiquée. L’élément important pour plus de deux tiers des personnes interrogées est la voirie. Le sentier de terre reste à ce titre le plus recherché. En revanche, les espèces présentes dans la forêt sont de moindre importance mais on aime un sous-bois léger et la présence d’arbres de grande dimension (46 %). Ainsi, le public est plus sensible à la structure verticale de la forêt qu’à sa composition. En outre, il aime un relief vallonné et la présence de ruisseaux (70 %). En ce qui concerne les aménagements récréatifs, deux équipements semblent particulièrement importants : les poubelles, les bancs et la présence de points de vue. Le public fréquente la forêt wallonne pour se détendre et y rechercher le calme dans un environnement propre. Les infrastructures peuvent être simples et légères.