Search
Generic filters
Training
Forêt.Nature journal
Forêt.Mail
Bibliotheque

Sommaire

Numéro 83

Forêt.Nature, la revue technique consacrée à la gestion résiliente des espaces forestiers et naturels

4 numéros par an, ± 80 pages au format A4, couleur.

Des contenus adaptés aux préoccupations larges des gestionnaires forestiers et des espaces naturels

Sommaire

Numéro 83

Furrer R.

Furrer R. [2006]. Le lobbying politique dans la filière forêt-bois. Forêt Wallonne 83 : 51-53.

Voici un plaidoyer pour un engagement plus franc des acteurs de la filière bois dans des actions de lobbying. Considérant le lobbying comme une conception moderne de communication, l’auteur propose qu’il devrait faire partie des méthodes de relation publique de toute organisation. Le terme n’est plus péjoratif et il s’agit simplement de diffuser des informations et de faire connaître ses desiderata au sein du système politique et administratif. La méthode est d’autant plus efficace que l’intéressé sait expliquer et motiver ses souhaits d’une manière adaptée à ses interlocuteurs. Si le lobbying ne fait pas partie de l’arsenal régulier des forestiers, à l’inverse de domaines d’activité comme celui des banques ou des assurances, ce n’est pas seulement à cause de la place relativement petite que nous occupons dans l’économie mais surtout, évoque l’auteur, à cause du manque d’assiduité de notre part.

Balleux P.

Balleux P. [2006]. À propos de la stabilité des pessières. Forêt Wallonne 83 : 38-50.

L’article fait le point sur les facteurs d’instabilité des pessières et propose une synthèse bibliographique des méthodes de prévention. Avant même d’appliquer les mesures sylvicoles nécessaires, la question de l’installation d’une pessière à un endroit donné devrait être évaluée correctement, au vu de la prédisposition importante de l’espèce au chablis. Les facteurs liés à l’instabilité sont de plusieurs ordres, physiques (vent, topographie, type de sol…) ou biologiques (type d’enracinement, forme de la tige, architecture du houppier, état sanitaire), et peuvent être contrecarrés par des phénomènes d’adaptation et des mesures sylvicoles. Ces derniers concernent l’amélioration de l’enracinement, la stabilisation des lisières, le développement des cimes ou encore la préservation des sols.

Giot-Wirgot P., Ponette Q., Jonard M.

Giot-Wirgot P., Ponette Q., Jonard M. [2006]. Le point sur une expérience d’amendements en peuplements d’épicéa, hêtre et chêne. Forêt Wallonne 83 : 32-37.

L’article présente les résultats enregistrés à ce jour en termes d’observation des couronnes et des accroissements sur différents peuplements d’épicéa, chêne et hêtre amendés. Les observations réalisées ont montré le peu de réactivité des peuplements de chêne aux différents traitements. Par contre, dans le cas du hêtre et de l’épicéa, les différentes modalités d’apport chimique limitent la dégradation de la couronne par déficit de la masse foliaire. En termes d’accroissement, on peut noter une réaction très nette de la part de l’épicéa à l’ensemble des traitements, une réaction plus légère mais significative du hêtre pour deux des trois traitements et une absence totale de réaction de la part du chêne.

Balleux P., Ponette Q.

Balleux P., Ponette Q. [2006]. Dispositif d’éclaircie en épicéa, principaux enseignements de trente années d’expérience. Forêt Wallonne 83 : 3-21.

Il y a trente ans, débutait en Région wallonne une vaste expérience visant à évaluer l’impact du niveau d’éclaircie en peuplements réguliers d’épicéa sur leurs caractéristiques dendrométriques, économiques et écologiques. Cinq modalités d’éclaircies, d’intensités croissantes, et un témoin furent testés. L’article conclut sur les avantages sylvicoles de l’éclaircie forte : production plus rapide de bois de grosses dimensions, réduction du terme d’exploitabilité, meilleure stabilité des peuplements, maintien des productions totales en surface terrière et réduction très modérée des productions totales en volume, augmentation de la valeur marchande des produits délivrés et du peuplement final. Il termine en rappelant l’avis déterminant des technologues sur la qualité du bois produit, et balaie ainsi un argument principal des détracteurs des éclaircies fortes : des cernes de 4 mm (soit un accroissement de 2, 5 cm/an en circonférence) n’impliquent pas une chute importante des propriétés du bois. Concrètement, cet objectif est atteint en maintenant une surface terrière de 35 m²/ha avant éclaircie et 30 m²/ha après éclaircie.

Pairon M., Vervoort A., Jacquemart A.-L.

Pairon M., Vervoort A., Jacquemart A.-L. [2006]. Le cerisier tardif (Prunus serotina), biologie et moyens de lutte. Forêt Wallonne 83 : 22-31.

Le cerisier tardif (Prunus serotina) traîne derrière lui une réputation d’envahisseur quelque peu agressif sans doute exagérée. S’il est vrai que l’espèce est très vigoureuse, la raison principale de sa présence en Belgique semble résider dans les plantations effectuées en grand nombre et sur de grandes surfaces. À partir de celles-ci, il est capable de coloniser rapidement les milieux ouverts ou perturbés adjacents mais son expansion est lente et peu problématique au sein de peuplements denses. Les auteurs de l’article conseillent néanmoins d’éviter les nouvelles plantations de cerisier tardif afin de parer à toute nouvelle opportunité pour cette espèce de poursuivre son expansion. Le cerisier à grappes (Prunus padus) ou le cerisier de Sainte Lucie (Prunus mahaleb), offrent les mêmes caractéristiques paysagères ou nutritives que le serotina. Ils sont indigènes et peuvent donc le remplacer avantageusement.