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Sommaire

Numéro 139

Forêt.Nature, la revue technique consacrée à la gestion résiliente des espaces forestiers et naturels

4 numéros par an, ± 80 pages au format A4, couleur.

Des contenus adaptés aux préoccupations larges des gestionnaires forestiers et des espaces naturels

Sommaire

Numéro 139

Jérôme Perin, Jacques Hébert, Philippe Lejeune, Hugues Claessens

L’importance de l’épicéa et du douglas pour notre filière bois n’est plus à démontrer. Les pessières et les douglasaies occupent en effet près du tiers de la surface productive de la forêt en Wallonie et représentent la moitié du volume sur pied. Néanmoins, les scénarios de gestion communément appliqués à ces deux essences ne font pas toujours l’unanimité auprès des acteurs de la filière-bois. Par ailleurs, les dernières études de productivité menées sur ces deux essences ont mis en évidence que leur potentiel de croissance était parfois sous-estimé. Il apparaissait dès lors utile de répercuter ces avancées scientifiques sous la forme d’outils d’aide à la décision (normes sylvicoles et tables de production) en faisant ressortir les spécificités de ces deux essences.

Violaine Fichefet, Alain Licoppe, Julien Lievens

Un des principaux enjeux de l’équilibre sylvo-cynégétique est l’atteinte de la régénération naturelle des forêt et sa diversification. La méthode des enclos-exclos est bien adaptée pour isoler et objectiver le facteur gibier dans la réussite de cet objectif sylvicole. D’ici fin 2016 environ huit cents dispositifs seront installés en Wallonie par le DNF et le DEMNA dans les conseils cynégétiques les plus vifs en cerfs. Chaque dispositif est constitué de trois carrés de 3 x 3 m dont un est clôturé par une palissade en lattis bois de 1,5 m de haut. L’objectif sylvicole sera déterminé avec le gestionnaire, en fonction des potentialités de la station. Trois types de mesures seront suivies dans les dispositifs : hauteur des semis, densité et taux de recouvrement. Les conclusions sur l’état d’équilibre seront tirées à l’échelle de l’unité de gestion.

Alain Licoppe, Céline Malengreaux, Sonia Saïd, François Vandenschrick, Tennessee Coune, Julien Lievens

En Wallonie, un tiers des peuplements feuillus régénérés naturellement sont touchés par des dégâts dus aux grands mammifères sauvages et cette tendance touche toute l’Europe. Il importe donc de développer les meilleures techniques pour le suivi de l’équilibre forêt-gibier. Le système d’enclos-exclos consiste à juxtaposer une zone protégée des herbivores à une zone témoin. L’effet visuel d’un tel dispositif revêt une valeur démonstrative et didactique. Mais pour pouvoir quantifier l’effet du gibier sur l’évolution de la végétation, il est nécessaire de développer des indices standardisés. L’article fait la synthèse de trois dispositifs différents mis en place en Wallonie : l’indice « myrtille », l’analyse à long terme de la végétation du sous-bois du massif de Saint-Hubert et le suivi individuel de semis d’arbres dans trois contextes forestiers différents.

Louis-Marie Delescaille, Julien Piqueray, Grégory Mahy

Article du colloque « La gestion de la biodiversité… 25 ans après », 13/11/14

Marc Aubinet, Caroline Vincke, Bernard Heinesch, Quentin Hurdebise, Tanguy Manise

La séquestration du carbone via l’assimilation nette de CO2 par les écosystèmes terrestres varie fortement d’une année à l’autre. La compréhension plus fine de ce phénomène est nécessaire pour pouvoir prédire si les écosystèmes continueront à se comporter comme des puits de carbone ou si la séquestration va diminuer voire s’inverser complètement, transformant les écosystèmes en source de carbone. Pour mesurer les échanges nets de CO2, les chercheurs ont notamment installé un « Observatoire Terrestre » dans une forêt à Vielsalm qui a permis de mettre en évidence les dynamiques journalière, saisonnière et interannuelle de la séquestration du carbone. La mesure simultanée de l’évapotranspiration réelle permet de plus d’évaluer la consommation en eau des espèces présentes. Les mesures effectuées durant 20 ans montrent que la forêt se comporte comme un puits de carbone.