Search
Generic filters
Training
Forêt.Nature journal
Forêt.Mail
Bibliotheque

Sommaire

Numéro 135

Forêt.Nature, la revue technique consacrée à la gestion résiliente des espaces forestiers et naturels

4 numéros par an, ± 80 pages au format A4, couleur.

Des contenus adaptés aux préoccupations larges des gestionnaires forestiers et des espaces naturels

Sommaire

Numéro 135

Marc Bussers

Forestiers, agriculteurs, hommes de terrain : planifier son travail et son équipement ne s’improvise pas. Parmi la pléthore de sources d’informations disponibles, nous vous proposons une petite sélection d’outils météo glanés auprès d’une quinzaine d’hommes de terrain.

Simon de Voghel, Sébastien Pirot, Christophe Bauffe

Le LIFE Elia vise à tester des modes de gestions alternatives sous les lignes à haute tension en forêt. Profitant des opportunités socio-économiques, il propose de la restauration ou de la création de lisières, du pâturage bovin, équin ou ovin, de la fauche avec exportation de la matière végétale, de la création de mares ou encore de la restauration d’habitats naturels comme des landes ou des tourbières.

Raphaèle Van der Perre, Stephen Bythell, Patrick Bogaert, Hugues Claessens, François Ridremont, Christian Tricot, Caroline Vincke, Quentin Ponette

Dans le cadre de la révision du Fichier écologique des essences et du Guide de boisement, les deux principaux outils à disposition du gestionnaire pour la bonne adéquation essence-station, un nouveau découpage du territoire a été réalisé sur base de données climatiques actualisées et à la lumière des nouvelles connaissances en autécologie des essences.

Laurent Dedry, Olivier De Thier, Jérôme Perin, Adrien Michez, Stéphanie Bonnet, Philippe Lejeune

Suite à l’acquisition par le Service public de Wallonie d’une couverture LiDAR de l’ensemble du territoire régional, et à l’établissement d’un modèle numérique de hauteur basé sur cette dernière, Gembloux Agro-BioTech (GxABt) a mis au point un plugin QGIS, baptisé « ForEstimator », permettant aux gestionnaires et propriétaires forestiers de calculer facilement la hauteur dominante de leurs peuplements d’épicéas et de douglas équiennes. De plus, pour corriger l’ancienneté des données LiDAR, le plugin est couplé à un modèle de prédiction de la croissance de la hauteur dominante. Cette originalité permet d’actualiser l’estimation à une date postérieure à l’acquisition des données LiDAR.

Sylvain Gaudin

La typologie des peuplements est une méthode de description se fondant sur le capital sur pied (quantifié par la surface terrière) et la structure (répartition en petits bois, bois moyens et gros bois) des peuplements. Cet outil s’utilise d’ordinaire à l’échelle de parcelles ou de forêts. Une analyse globale a été conduite sur vingt et une forêts de Champagne-Ardenne pour mieux connaître l’état des chênaies de cette région. Elle précise la diversité des peuplements et permet d’établir des types synthétiques, combinant structure et capital. Il ressort de cette étude que les chênaies privées de la région sont globalement dominées par les bois moyens et les gros bois. Les peuplements pour lesquels une récolte rapide est souhaitée sont minoritaires. Le parcours de nombreux peuplements a montré que les petits bois de chêne sont rares ou absents dans la majeure partie des peuplements. Il en est de même pour les perches et les semis. Ainsi, le maintien d’une proportion conséquente de chêne dans les peuplements ne pourra se faire qu’à l’aide d’interventions sylvicoles.

Brieuc Hardy, Joseph Dufey

En 2012 et 2013, les auteurs ont prospectés les forêts anciennes en Wallonie afin d’y repérer les différents types d’aires de faulde en fonction des conditions de terrain. Un peu plus de deux cents aires ont été identifiées, décrites et geolocalisées sur tous les grands types de substrats présents sur notre territoire.

Brieuc Hardy, Joseph Dufey

L’apogée de la sidérurgie au bois en Wallonie se situe dans les années 1750 à 1830. La forêt wallonne a fortement contribué à fournir le charbon de bois nécessaire à la sidérurgie préindustrielle, avant l’adoption du charbon de terre, la houille, au cours du XIXe siècle. Le charbon de bois était utilisé pour la fusion du minerai et pour l’affinage de la fonte. Des données statistiques anciennes ont permis d’établir qu’il fallait de l’ordre de 3 tonnes de charbon de bois pour la production et l’affinage d’une tonne de fonte. Un haut-fourneau produisant en moyenne à cette époque 500 à 550 tonnes de fonte par an, les besoins en charbon de bois sont estimés à environ 1 600 tonnes par an et par fourneau, soit l’équivalent de quelque 20 000 stères de bois. Avec 73 hauts-fourneaux actifs en Wallonie, les besoins en charbon de bois sont ainsi évalués à environ 117 000 tonnes par an, soit près de 1 500 000 stères de bois. Ce bois est issu de taillis dont la révolution est estimée à une vingtaine d’années. La production d’un taillis de cet âge sur sol moyen se situant dans une gamme de 80 à 100 stères par hectare, les besoins en surface forestière sont estimés en moyenne à 4 444 ha par fourneau. Compte tenu des 73 fourneaux actifs en Wallonie, l’estimation d’une superficie totale de l’ordre de 325 000 ha de forêt peut être considérée comme réaliste pour répondre aux besoins de la sidérurgie préindustrielle, soit de l’ordre des trois quarts de la forêt wallonne de l’époque.