Search
Generic filters
Training
Forêt.Nature journal
Forêt.Mail
Bibliotheque

Sommaire

Numéro 122

Forêt.Nature, la revue technique consacrée à la gestion résiliente des espaces forestiers et naturels

4 numéros par an, ± 80 pages au format A4, couleur.

Des contenus adaptés aux préoccupations larges des gestionnaires forestiers et des espaces naturels

Sommaire

Numéro 122

FNEF

FNEF[2013]. Liste des prix moyens des bois sur pied : automne-hiver 2012-2013. Forêt Wallonne 122: 56-57 (2p., 1 tab.).

José Layon, Christophe Heyninck, Hugues Claessens

Layon J., Heyninck C., Claessens H.[2013]. L’exploitation des mises à blanc résineuses sur cloisonnements et lit de branches pour protéger la capacité productive des sols forestiers et maîtriser les coûts de reboisement. Forêt Wallonne122: 44-54 (11p., 4fig., 4réf.).

L’exploitation des résineux sur cloisonnement et lit de branches, pour les coupes de moyens et gros bois, en éclaircie ou coupe finale, répond à une demande des forestiers pour une meilleure prise en compte du potentiel productif des sols des forêts dont ils ont la responsabilité. La technique, décrite pratiquement dans l’article, a été mise au point sur base d’observations réalisées avec les exploitants. Les éventuels surcoûts sont récupérés grâce au terrain laissé propre et à une meilleure maîtrise des coûts de reboisement. [C.H.]

Marianne Rubio

Rubio M.[2013]. Forêt et carbone. Forêt Wallonne122: 36-43 (8p., 5fig., 12réf.).

Une forêt en pleine croissance peut absorber de 3 à 10 tonnes de carbone par an, ce qui fait de nos forêts européennes des puits de carbone. D’autre part, le stockage du carbone dans les produits bois participe à la lutte contre le changement climatique, par la substitution des énergies fossiles ou des matériaux plus gourmands en énergie. Même si les forêts sont exclues de l’ambitieux marché du carbone européen, elles ont réussi à se faire une place sur les marchés volontaires parallèles. Les projets concernent actuellement encore principalement des actions de boisements ou reboisement sur des terrains non boisés. Les projets concernant de la gestion forestière existent mais plutôt sur les marchés nord américains. [C.H.].

Sébastien Petit, Hugues Claessens, Gauthier Ligot

Petit S., Claessens H., Ligot G.[2013]. Quel type de peuplement pour un renouvellement naturel du douglas? Forêt Wallonne122: 3-12 (10p., 4fig., 1tab., 17réf.).

Une étude menée à l’échelle de la Wallonie a permis de mettre en évidence les paramètres dendrométriques favorables au développement des semis de douglas. Elle est basée sur les données de l’Inventaire Permanent des Ressources Forestières de Wallonie auxquelles ont été couplées des observations spécifiques à la régénération. Les résultats montrent que plus les peuplements sont âgés, plus l’apparition et le développement des semis sont favorisés. La proportion de douglasaies en régénération atteint même 50 % dans les peuplements dont l’âge dépasse 80 ans. La croissance de la régénération est également encouragée dans les peuplements peu denses. L’effet de la surface terrière et du nombre de tiges par hectare est marqué. Le développement des semis reste tout de même encourageant sous des peuplements peu éclaircis. Si la tendance actuelle des gestionnaires à privilégier des dimensions d’exploitabilité plus élevées se maintient, la proportion de douglasaies en régénération ne devrait faire qu’augmenter dans les prochaines décennies. Le développement aisé des semis au sein de peuplements plus ou moins denses permet d’affirmer que la régénération naturelle du douglas est une opportunité pour les gestionnaires de renouveler leurs peuplements à moindre frais. [S.P.]

Léon Wehrlen

Wehrlen L.[2013]. Quels outils pour mieux maîtriser la végétation forestière concurrente? Forêt Wallonne122: 22-35 (14p., 1tab., 6réf.).

La végétation forestière concurrente constitue souvent une des causes d’échec à l’installation d’une régénération ou d’une plantation. Cet article énumère les techniques connues ou innovantes, ainsi que leurs avantages et inconvénients. La question importante de savoir s’il faut éliminer ou maîtriser la végétation concurrente est discutée en début d’article, avec une insistance sur le fait que le choix du type d’intervention et d’outil doit être justifié techniquement sur des bases raisonnées et non sur des habitudes. En ce qui concerne le moment d’intervention, il est plus facile et plus rapide d’intervenir vis-à-vis d’une végétation peu dense, moins enracinée et moins haute. Des éléments sont détaillés concernant la surface optimale sur laquelle intervenir, ainsi que sur la stratégie à appliquer. Les espèces adventices de nos régions sont énumérées et classées en fonction de leur impact physique réel qu’elles provoquent sur la régénération (compétition pour la lumière, l’eau, écrasement…). Pour chaque espèce ou groupe d’espèces, des informations concernant son caractère d’obstacle physique, sa compétition pour l’eau, pour la lumière… sont données. Une indication sur le biotope qu’elle fournit aux rongeurs est aussi parfois donnée. Les techniques de maîtrise de la végétation sont reprises synthétiquement dans un tableau d’évaluation de l’efficacité des techniques actuelles ou anciennes pour la maîtrise de la végétation adventice. Les techniques sont l’arrachage, le bâtonnage, la coupe manuelle, la coupe mécanique, le dessouchage, l’herbicide, les paillages et le travail du sol. [C.S.]

François Lehaire, Kevin Morelle, Philippe Lejeune

Lehaire F., Morelle K., LejeuneP.[2013]. Collisions entre véhicules et animaux en liberté: état des lieux à partir d’une enquête au sein de la police. Forêt Wallonne122: 13-21 (9p., 7fig., 4réf.).

Les accidents de la route causés par les animaux sauvages représentent un coût social, économique et écologique. Pour mieux comprendre les phénomènes à l’origine de ces collisions, l’équipe de Gembloux Agro-Bio Tech s’est penchée sur les statistiques des services de police relatant ce type d’accidents. Au cours de ces dernières années, le nombre d’accidents impliquant des espèces gibier a considérablement augmenté. La corrélation entre les indices d’abondance et le nombre d’accidents est très marquée pour le sanglier, moyennement importante pour le cerf et très faible pour le chevreuil. La forte propension du sanglier à aller explorer de nouveaux territoires, particulièrement chez les jeunes mâles, explique en grande partie cette relation. En ce qui concerne le chevreuil, le manque de corrélation pourrait venir de son comportement territorial et de la relativement faible étendue de son domaine vital. La répartition des accidents connaît certaines variations saisonnières. Il semble que l’automne soit plus propice aux collisions. Les activités de chasse, la forte fréquentation du public et la plus grande activité des sangliers mâles durant le rut peuvent l’expliquer. Une plus grande proportion d’accidents est également constatée pendant les mois d’avril et mai. Elle s’explique par l’émancipation des jeunes de l’année précédente. En ce qui concerne l’heure des collisions, elles sont plus fréquentes au lever du soleil et à la tombée de la nuit. Cette étude ouvre des perspectives prometteuses afin de mieux mesurer les risques d’accidents liés à la faune sauvage. [S.P.]