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Numéro 119

Forêt.Nature, la revue technique consacrée à la gestion résiliente des espaces forestiers et naturels

4 numéros par an, ± 80 pages au format A4, couleur.

Des contenus adaptés aux préoccupations larges des gestionnaires forestiers et des espaces naturels

Sommaire

Numéro 119

UETFW

UETFW[2012]. Prix d'orientation des principaux travaux sylvicoles - Situation 2012. Forêt Wallonne 119: 59 (1p., 1 tab.).

Emmanuel Defays, Vincent Colson

Defays E., Colson V.[2012]. L’Office Économique Wallon du Bois sur les rails. Forêt Wallonne 119: 55-57 (3p.).

l’Office économique wallon du bois est devenu une réalité depuis le 1er janvier 2012. Situé à Marche-en-Famenne, l’Office a pour but de valoriser au mieux la filière forêt-bois sous toutes ses composantes, selon une stratégie de développement du secteur. Plusieurs missions ont été confiées à l’Office, dans une perspective de développement économique de la filière forêt-bois. Ces missions sont exposées dans l’article. Notons qu’un service de l’Office contribue à la mise en valeur des massifs particulièrement morcelés et qu’il sert également de guichet d’information pour les petits propriétaires privés (Cellule d’appui à la petite forêt privée). [B. de P.]

Benjamin de Potter, Jérôme Perin, Quentin Ponette, Hugues Claessens

de Potter B., Perin J., Ponette Q., Claessens H.[2012]. Sylviculture d’arbres-objectif: enseignements des dispositifs installés en Wallonie après six années. Forêt Wallonne 119: 43-54 (12p., 10fig., 3réf.).

La sylviculture qui consiste à détourer, c’est à dire éclaircir tout autour d’arbres préalablement désignés, fait parler d’elle depuis plusieurs années. Afin de pouvoir montrer en pratique ce type de sylviculture, appelée « détourage d’arbres-objectif », plusieurs parcelles, servant d’expérimentation mais aussi et surtout de démonstration, sont suivies depuis plus de six ans en Wallonie. L’article s’attarde sur quelques résultats marquants de ces six premières années, aussi bien pour le hêtre que les chênes sessile et pédonculé. Les auteurs recommandent vivement cette sylviculture pour les peuplements de hêtre : aucun inconvénient notable n’est à relever, alors que les avantages sont nombreux, parmi lesquels une amélioration effective de la qualité du bois. Cette sylviculture pose par contre plus de questions lorsqu’elle est appliquée au chêne : des apparitions parfois importantes de gourmands sont à signaler et certaines questions restent encore en suspens. Les auteurs attirent l’attention des gestionnaires sur l’importance de deux actions qu’ils peuvent effectuer et qui jouent beaucoup sur la croissance des arbres-objectif : le bon choix lors de leur désignation et l’intensité avec laquelle on les détoure. La variation de l’accroissement entre les arbres est ainsi expliquée à 69 % pour ces deux critères pour le hêtre et à 53 % pour le chêne. Les actions réalisées par le forestier sont donc d’une importance capitale. [B. de P.]

Simon de Voghel

de Voghel S.[2012]. La restauration écologique des sites Natura2000: pour aller au-delà de la gestion quotidienne. Forêt Wallonne 119: 36-42 (7p.).

Un propriétaire, dont une partie au moins de la propriété se trouve dans un site Natura 2000, peut bénéficier d’indemnités qui servent à compenser un éventuel manque à gagner lié à l’application des mesures de gestion Natura 2000. Ces indemnités sont versées annuellement pour peu que le propriétaire réponde à différents critères et respecte certaines conditions. Il doit cependant en avoir fait la demande via la déclaration de superficie. À côté de ces indemnités, un propriétaire peut aussi bénéficier d’autres avantages financiers : des subventions ponctuelles lorsqu’il souhaite dépasser la gestion « normale » programmée de sa propriété située en Natura 2000. Plusieurs actions peuvent ainsi être subventionnées : des coupes anticipées de résineux, à certaines conditions particulières. Des subventions supplémentaires peuvent être octroyées si d’éventuels drains sont bouchés lors de cette exploitation anticipée ou si le propriétaire s’engage à maintenir le milieu ouvert pour un minimum de 30 ans ; des travaux de restauration de pelouses ou de landes : qu’il s’agisse de déboisement ou de débroussaillage ; la création de lisières étagées d’une largeur de 10 à 30 mètres ; des îlots de conservation de taille importante ; d’autres subventions sont envisageables, par exemple pour la création de mares dans des milieux humides ou des aménagements en faveur des chauves-souris… Les propriétaires intéressés par ce genre d’actions, qu’ils soient privés ou publics, peuvent donc bénéficier de coups de pouce non négligeables, d’un montant pouvant atteindre plusieurs milliers d’euros. Divers cas sont illustrés dans l’article. [B. de P.]

Bertrand Auquière

Auquière B.[2012]. Natura2000: pourquoi et comment réagir en enquête publique? Forêt Wallonne 119: 33-35 (3p.).

Les 240 sites Natura 2000 situés en Wallonie se répartissent entre environ 72 000 propriétaires et gestionnaires. Le long dossier, complexe s’il en est, devrait être porté en enquête publique normalement avant la fin de l’année 2012. Les propriétaires et gestionnaires auront alors un moment pour réagir. La cartographie sera l’élément central de cette consultation. En effet, malgré le travail conséquent réalisé par l’équipe du DEMNA, il se pourrait que quelques petites erreurs soient présentes ou quelques petits ajustements nécessaires pour coller au mieux à la réalité du site. Les mesures de gestion ne seront quant à elle pas soumises à cette enquête publique : le Gouvernement wallon a en effet déjà arrêté ces dernières. Les remarques qui sortiront de ces enquêtes publiques seront analysées chacune dans la commission de conservation correspondante. Un avis pourra alors être transmis par ces commissions au Gouvernement, avant adoption définitive des arrêtés de désignation. Ensuite, dès publication des arrêtés, les mesures particulières de gestion seront d’application, venant compléter les mesures générales déjà d’application à l’heure actuelle. Un service de veille est proposé par Naturawal, afin d’être certain de ne pas rater le début de chaque nouvelle étape : l’inscription a lieu sur www.naturawal.be. [B. de P.]

Eveline Durieux

Durieux E.[2012]. Natura2000, le réseau vu d’Europe. Forêt Wallonne 119: 3-13 (11p., 4fig., 17réf.).

Qui n’a jamais entendu parler de Natura 2000 ? Ce réseau européen s’est construit petit à petit pour protéger à la fois des espèces, animales et végétales, mais aussi des habitats intéressants du point de vue de leur biodiversité. Natura 2000 est avant tout un cadre fixé au niveau européen, tout en gardant une certaine flexibilité dans ses applications, nationales ou régionales. Natura 2000 couvre maintenant un peu plus de 17 % de la superficie de l’Union Européenne, les forêts y sont présentes dans une proportion importante. L’article présenté ici détaille la création du réseau et donne un l’état des lieux de celui-ci à l’échelle européenne, en développant au passage le programme LIFE, qui promeut la politique européenne en matière d’environnement. La partie forestière du réseau y est volontairement plus approfondie. [B. de P.]

Marc Dufrêne, Louis-Marie Delescaille, Luc Derochette

Dufrêne M., Delescaille L.-M., Derochette L.[2012]. La cartographie des sites Natura2000: méthodologie et développement des outils nécessaires. Forêt Wallonne 119: 24-32 (9p., 2fig.).

Entre 2002 et 2005, le DEMNA a reçu la mission d’identifier les sites potentiels relevant du futur réseau Natura 2000 wallon répondant aux exigences européennes : c’est ainsi que 300 000 hectares ont été proposés au Gouvernement wallon. Ce dernier a retenu 221 000 hectares parmi l’ensemble proposé, et ce au sein de 240 sites, chacun ayant reçu un code et un nom précis. Pour établir cette cartographie, de nombreux éléments ont été considérés, guidés avant tout par la présence « d’habitats d’intérêt communautaires » et d’espèces, animales ou végétales, considérées comme sensibles par les directives européennes. La méthodologie utilisée a comporté plusieurs étapes : une identification des contours provisoires sur base de données informatiques ou sur support papier ; un découpage en site, en privilégiant de grandes entités géographiques qui offrent des avantages en terme de gestion par la suite. La taille moyenne d’un site dépasse en effet 900 hectares ; des vérifications de terrain et une digitalisation des sites. Cette étape permet d’identifier des zones selon leur état de conservation, pour ensuite les confronter à d’autres cartes pour arriver à la meilleure cohérence possible. Suite à la désignation et à la cartographie détaillée des sites, il faut alors se rendre compte de l’importance de la longue étape consistant à réaliser les arrêtés de désignation de ces sites. Il faut en effet y préciser les objectifs de conservation et les mesures à appliquer pour conserver ou restaurer les habitats. Tout l’historique de désignation et de cartographie des sites est expliquée en détails dans l’article présenté ici. [B. de P.]

Tomy Tchatchou

Tchatchou T.[2012]. La déclinaison forestière de Natura2000 en Wallonie. Forêt Wallonne 119: 14-23 (10p., 4fig., 2tab.).

Natura 2000 en Wallonie, c’est aujourd’hui 240 sites pour 220 944 hectares : soit plus de 13 % de la superficie wallonne. Quarante-quatre habitats à préserver sont concernés, ainsi que cent trente deux espèces en tous genres, parmi lesquelles beaucoup d’oiseaux. Signalons d’emblée que près de 75 % des sites sont des sites forestiers. Afin de protéger ces espèces et ces habitats, diverses mesures de protection ont été prises à l’échelle de la Wallonie, dont un arrêté reprenant une série de mesures générales qui sont à respecter sur tous les sites. Dès qu’un site est couvert par un arrêté de désignation, un ensemble de mesures préventives s’appliquent aussi, selon l’unité de gestion dans laquelle il se trouve. L’article fait le point sur ces diverses mesures qui doivent ou devront être respectées par les propriétaires et gestionnaires de ces sites. Les diverses compensations financières et autres avantages fiscaux sont présentés de manière synthétique dans l’article. Enfin, pour permettre à chacun d’y voir plus clair, un petit « who’s who » de Natura 2000 en Wallonie est présenté : qui s’occupe de la cartographie, de la coordination, du paiement des aides, des contrôles ou encore de l’accompagnement ? Tous ces acteurs, et d’autres encore, sont brièvement présentés pour mieux comprendre le fonctionnement et les interactions de toutes ces structures. [B. de P.]