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Sommaire

Numéro 118

Forêt.Nature, la revue technique consacrée à la gestion résiliente des espaces forestiers et naturels

4 numéros par an, ± 80 pages au format A4, couleur.

Des contenus adaptés aux préoccupations larges des gestionnaires forestiers et des espaces naturels

Sommaire

Numéro 118

Marie Vanschepdael, Amandine Delalieux, Manuel de Tillesse, Christophe Manssens, Layla Saad

Vanschepdael M., Delalieux A., de Tillesse M., Manssens C, Saad L.[2012]. Gestion de la faune sauvage en plaine: comment le DNF peut-il favoriser la biodiversité? Forêt Wallonne 118: 23-30 (8p.).

Le déclin de la faune sauvage en plaine n’est pas neuf, cependant, il devient de plus en plus dramatique à certains endroits, qu’il s’agisse d’espèces classées « gibier » ou de l’avifaune inféodée aux plaines agricoles : le constat s’avère souvent triste. Les causes de ce déclin sont multiples, mais notamment liées aux pratiques agricoles modernes. Afin de pallier certains de ces problèmes, il convient de restaurer des habitats pour reconstruire un maillage écologique : c’est l’un des buts de l’asbl Faune & Biotopes qui coordonne plusieurs projets en ce sens. Dans un projet appelé « 2000 hectares, sinon rien », un travail en deux temps permet de repenser l’habitat et le maillage écologique : une première étape fait état de l’inventaire complet du maillage écologique existant, cette étape est alors suivie de cibles à restaurer ou améliorer en priorité pour que l’habitat agricole assure au mieux ses fonctions de garde-manger et de couvert. Dans ce genre particulier de projet de restauration du maillage écologique, le but est un retour des populations de petit gibier, mais aussi de l’avifaune liée au milieu agricole par la suite. Divers acteurs peuvent être impliqués à leur niveau : agriculteurs, propriétaires privés et publics, chasseurs ou encore agents du DNF. En effet, ces derniers peuvent, en étant un pivot central, servir de relais entre les initiatives. Divers exemples de projets allant dans ce sens sont évoqués dans l’article, dont un exemple de partenariat entre chasseurs et DNF dans la région de Beauraing. [B. de P.]

François Fourneau, Stéphanie Bonnet, François Toromanoff, Philippe Lejeune

Fourneau F., Bonnet S., Toromanoff F., Lejeune P.[2012]. Les outils cartographiques open source au service de la gestion des forêts et des milieux naturels. Forêt Wallonne 118: 14-22 (9p., 3fig.).

Deux principaux logiciels cartographiques commerciaux dominent le marché : ArcGIS et MapInfo : ces logiciels sont fort onéreux, d’utilisation souvent complexe pour le débutant, et ne supportent qu’un nombre limité de formats de données. À côté de ces logiciels commerciaux, des systèmes open source (libre d’accès) existent, le plus performant étant probablement QGIS, abréviation de Quantum GIS. Il peut s’avérer intéressant à plus d’un titre pour les gestionnaires forestiers et environnementaux. La première version date de 2004 mais a été nettement améliorée, ce qui devrait amener à la sortie d’une version 2.0 dans le courant de l’année 2012. L’article tente d’y voir plus clair. Les points forts de QGIS sont : sa gratuité ; sa facilité d’utilisation, même pour un utilisateur débutant ; la possibilité, en fonction des besoins, de télécharger des extensions qui viennent se greffer sur le module de base ; une interface simple et intuitive ; la possibilité de choisir une autre langue que l’anglais (le français, par exemple) ; un fonctionnement sous Windows, Mac ou Linux ; la possibilité de prendre en charge presque tous les formats de données cartographiques ; l’acquisition et la visualisation faciles et gratuites de données, et aussi le téléchargement de cartes géoréférencées à l’aide d’un module, par exemple. Quelques points faibles sont cependant inévitables : la possibilité de réaliser une même opération de plusieurs manières différentes, une certaine instabilité durant l’utilisation, une fréquence de plantage plus élevée que pour les logiciels commerciaux, et enfin, l’absence d’un mode d’emploi digne de ce nom : ce qui oblige régulièrement à fonctionner par essais et erreurs. Que les débutants se rassurent, il est aussi possible de suivre des sessions de formations à l’utilisation de QGIS. [B. de P.]

Mathieu Jonard, Arnaud Legout, Manuel Nicolas, Etienne Dambrine, Claude Nys, Erwin Ulrich, Raphaele Van Der Perre, Quentin Ponette

Jonard M., Legout A., Nicolas M., Dambrine E., Nys C., Ulrich E., Van Der Perre R., Ponette Q. (2012). Perte de vitalité des pessières ardennaises : impact des dépôts acidifiants et eutrophisants. Forêt Wallonne 118 : 43-51.

Durant les années ‘70 et ‘80, la vitalité de nos pessières s’est dégradée suite à la pollution atmosphérique. Depuis, les retombées acides ont diminué. Pourtant, la vitalité n’est toujours pas au rendez-vous. Des phénomènes complexes ont conduit à des déséquilibres nutritionnels qui, exacerbés par les sécheresses, continuent de fragiliser nos pessières et pourraient les exposer à de nouvelles vagues de dépérissement.

Christine Sanchez, Benoît Collard, Isabelle Van Driessche

Sanchez C., Collard B., Van Driessche I.[2012]. Résultats de quelques essais d’inventaire typologique en Wallonie. Forêt Wallonne 118: 31-42 (12p., 7fig., 6tab., 9réf.).

Dans le cadre du volet concernant les outils de gestion et la sylviculture irrégulière du projet Interreg CoForKo, l’asbl Forêt Wallonne s’est chargée de la recherche d’une alternative à l’inventaire total pour la description des peuplements irréguliers à l’échelle parcellaire. Grâce à la participation des partenaires français du projet et aux échanges qui ont eu lieu, une des méthodes de caractérisation a retenu l’attention en tant que méthode intéressante et adaptée : l’inventaire typologique. Cet inventaire est un cas particulier d’inventaire statistique par placettes temporaires disposées selon un maillage régulier. Les données sont relevées sur chaque placette par estimation ou mesure rapide : surface terrière, nombre de perches et petits bois d’avenir et régénération. Dans le but de tester les aspects pratiques et la faisabilité de la méthode, deux essais ont été réalisés en Wallonie : une parcelle dans le cantonnement de Viroinval et une autre dans le cantonnement de Habay-la-Neuve. L’article décrit d’abord la méthodologie appliquée et présente ensuite les résultats de l’inventaire réalisé sur la parcelle du triage de Matignolle (cantonnement de Viroinval). Les résultats chiffrés peuvent être obtenus à des échelles différentes : résultats chiffrés par placette ou à l’échelle de la parcelle. Les résultats cartographiques sont également présentés et un accent est mis sur l’intérêt de la carte des consignes de martelage. Pour terminer l’article, les auteurs donnent les éléments en faveur ou en défaveur de la méthode, suite aux réunions ayant eu lieu dans les cantonnements concernés par les essais. Dans l’optique d’une poursuite de ces essais à plus grande échelle, des perspectives sont également présentées. [C.S.]

Mathieu Halford, Grégory Mahy

Halford M., Mahy G.[2012]. Le Code de conduite sur les plantes invasives. Une nouvelle approche préventive pour le secteur forestier. Forêt Wallonne 118: 3-13 (11p., 4fig., 3tab., 18réf.).

Le projet LIFE AlterIAS (ALTERnatives to Invasive Alien Species) est un projet de communication destiné à faire de la prévention auprès des acteurs du secteur vert à propos des espèces invasives. Dans le cadre de ce projet, un « code de conduite sur les plantes invasives » belge a été développé afin de réduire leur introduction dans les parcs, jardins, pépinières, etc. La gestion des plantes invasives une fois bien installées est difficile et coûteuse mais indispensable. Néanmoins, une intervention en amont, avant les introductions mêmes dans le milieu, est bien plus souhaitable. L’article fait le point sur les vecteurs de dispersion des plantes invasives et aborde l’historique de l’invasion de quelques espèces en forêt dont le cerisier tardif, la spirée blanche et le lysichiton. Le code de conduite est un outil basé sur la sensibilisation et l’adoption volontaire de mesures préventives. Il est destiné aux acteurs de la filière verte ornementale en Belgique et aux amateurs de jardins. Cinq mesures sont préconisées pour les professionnels : Se tenir informé de la liste des plantes invasives en Belgique. Stopper la vente ou la plantation de certaines espèces invasives (reprises dans l’article). Diffuser de l’information sur les plantes invasives aux clients ou aux citoyens. Promouvoir l’utilisation de plantes alternatives non invasives. Participer à la détection précoce. Tous les professionnels ayant souscrit au code seront autorisés à utiliser un logo démontrant leur engagement et recevront gratuitement des informations à diffuser à travers différents supports (poster, dépliants et brochures). Le site internet du projet permet d’adopter le code de conduite en ligne. Rendez-vous sur http://www.alterias.be