La séquestration du carbone via l’assimilation nette de CO2 par les écosystèmes terrestres varie fortement d’une année à l’autre. La compréhension plus fine de ce phénomène est nécessaire pour pouvoir prédire si les écosystèmes continueront à se comporter comme des puits de carbone ou si la séquestration va diminuer voire s’inverser complètement, transformant les écosystèmes en source de carbone. Pour mesurer les échanges nets de CO2, les chercheurs ont notamment installé un « Observatoire Terrestre » dans une forêt à Vielsalm qui a permis de mettre en évidence les dynamiques journalière, saisonnière et interannuelle de la séquestration du carbone. La mesure simultanée de l’évapotranspiration réelle permet de plus d’évaluer la consommation en eau des espèces présentes. Les mesures effectuées durant 20 ans montrent que la forêt se comporte comme un puits de carbone.