C’est en 1996 que l’Administration de la Nature et des Forêts grand-ducale a décidé de se doter d’un inventaire forestier national permanent. Le premier cycle de mesures, dont la phase de récolte des données sur le terrain s’est déroulée entre 1998 et 2000, a donné lieu à une première « photographie » de la forêt luxembourgeoise (voir la publication « la Forêt luxembourgeoise en chiffres »). Le caractère permanent de l’inventaire lui permet de jouer le rôle de « tableau de bord » de l’ensemble de la forêt luxembourgeoise et c’est ainsi qu’en 2009 a été lancé le deuxième cycle de mesures. L’essentiel du travail de terrain étant de revisiter les points de sondage déjà installés lors du premier cycle, des nouveautés techniques et méthodologiques ont été apportées pour notamment améliorer la qualité des données et faciliter leur récolte sur le terrain. Une des grandes nouveautés réside dans l’encodage direct des données sur le terrain par le biais d’un encodeur portable ou micro-ordinateur de terrain. L’article présente les avantages liés à l’encodage électronique ainsi que les modifications apportées à la méthodologie de l’inventaire. Les auteurs terminent par une brève présentation des perspectives de traitements des données liées à l’arrivée massive des nouvelles données du second cycle de mesures.