Plus besoin de présenter la balsamine de l’Himalaya, la berce du Caucase ou la renouée du Japon, trois plantes exotiques aux mœurs vagabondes très présentes dans nos paysages. Moins célèbres que celles-ci, le cerisier tardif, le cornouiller soyeux, le cotonéaster horizontal, le faux-vernis du Japon ou les spirées nord-américaines s’échappent de plus en plus fréquemment de nos espaces verts, pépinières et arboretums et viennent grossir les rangs des plantes dites invasives de nos régions. Ces ligneux montrent en fait un caractère invasif dans certains cas et dans certains milieux. Et encore ce caractère doit-il être évalué en fonction du bénéfice économique que l’espèce prodigue. Ainsi, la manière d’aborder la gestion ne sera pas la même pour une espèce présentant un impact environnemental fort et un bénéfice économique faible qu’une autre présentant un impact environnemental plutôt faible et de gros bénéfices économiques (on pense notamment à certains ligneux de production comme le robinier). L’article propose de faire le point sur ces nouvelles espèces à risque et reprend un tableau des principales espèces ligneuses invasives en Belgique. [C.H.]