Les gestionnaires de territoires de chasse dépendent, au moins partiellement, des autres acteurs (non-chasseurs) pour réaliser leurs objectifs. Par conséquent, il est nécessaire de passer par le dialogue entre acteurs, et cela n’est pas toujours simple. En ce qui concerne la chasse-gestion du petit gibier, les enjeux sont connus : la gestion des habitats, la gestion des prélèvements et la gestion de l’impact des prédateurs. Le véritable défi à relever pour les chasseurs modernes est donc d’établir une relation de confiance avec les autres acteurs de la ruralité. En effet, avec une bonne compréhension entre chasseurs et non-chasseurs, l’amélioration de l’état de conservation du petit gibier se fera plus aisément. Le label « Wildlife Estates » peut y contribuer à deux niveaux : d’une part pour limiter ce qui paraît inacceptable aux yeux de la majorité et d’autre part pour communiquer sur la valeur ajoutée de la chasse. Ce label européen, initiée en 2003 par Claude Delbeuck (Président du Conseil de gestion des Chasses de la Couronne), vise à « reconnaître et valoriser les pratiques exemplaires de gestion des territoires dans lesquels il existe des activités cynégétiques ». [C.S.]