N’est-il pas temps de tirer la sonnette d’alarme ? N’est-on pas en train de dégrader le métier de forestier ? La sylviculture en tant qu’art de terrain ne vit-elle pas ses derniers instants ? La dissociation des rôles assignés à la forêt n’a-t-elle pas pour but de la mettre à l’abri du geste sylvicultural, de l’influence du forestier ? Voici quelques réflexions inspirées à l’auteur (responsable cantonal des forêts neuchâteloises) sur l’évolution actuelle de la pensée forestière.