Si la connaissance du capital ligneux reste une préoccupation essentielle, les inventaires doivent aujourd’hui répondre à des questions telles l’état de la régénération, la nature et l’importance de certains processus de dégradation (maladies, dégâts…), le stock de bois mort, etc. La recherche menée par cette équipe visait à adapter et intégrer dans une méthodologie globale et cohérente un nombre limité de modalités d’inventaire tirées de la littérature scientifique. Celles-ci ont été testées et classées selon différents critères : l’échelle de description du peuplement (inventaire sylvicole ou d’améganement), le type de peuplement (résineux, feuillus, mélangés), l’organisation spatio-temporelle (inventaire permanent ou non, etc.) ou encore le caractère thématique ou intégré de l’inventaire. L’article présente, par exemple, un tableau de synthèse reprenant, selon l’objectif de l’inventaire, le taux de sondage, le type de grille d’échantillonnage, les méthodes de prise de mesure, etc. Un autre propose des valeurs indicatives de vitesse d’avancement pour les opérations de terrain pour différents inventaires « pilotes ».