La végétation forestière concurrente constitue souvent une des causes d’échec à l’installation d’une régénération ou d’une plantation. Cet article énumère les techniques connues ou innovantes, ainsi que leurs avantages et inconvénients. La question importante de savoir s’il faut éliminer ou maîtriser la végétation concurrente est discutée en début d’article, avec une insistance sur le fait que le choix du type d’intervention et d’outil doit être justifié techniquement sur des bases raisonnées et non sur des habitudes. En ce qui concerne le moment d’intervention, il est plus facile et plus rapide d’intervenir vis-à-vis d’une végétation peu dense, moins enracinée et moins haute. Des éléments sont détaillés concernant la surface optimale sur laquelle intervenir, ainsi que sur la stratégie à appliquer. Les espèces adventices de nos régions sont énumérées et classées en fonction de leur impact physique réel qu’elles provoquent sur la régénération (compétition pour la lumière, l’eau, écrasement…). Pour chaque espèce ou groupe d’espèces, des informations concernant son caractère d’obstacle physique, sa compétition pour l’eau, pour la lumière… sont données. Une indication sur le biotope qu’elle fournit aux rongeurs est aussi parfois donnée. Les techniques de maîtrise de la végétation sont reprises synthétiquement dans un tableau d’évaluation de l’efficacité des techniques actuelles ou anciennes pour la maîtrise de la végétation adventice. Les techniques sont l’arrachage, le bâtonnage, la coupe manuelle, la coupe mécanique, le dessouchage, l’herbicide, les paillages et le travail du sol. [C.S.]