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Sommaire

Numéro 129

Forêt.Nature, la revue technique consacrée à la gestion résiliente des espaces forestiers et naturels

4 numéros par an, ± 80 pages au format A4, couleur.

Des contenus adaptés aux préoccupations larges des gestionnaires forestiers et des espaces naturels

Sommaire

Numéro 129

Olivier Baudry, Quentin Ponette

Baudry O., Ponette Q. [2014]. Le densiomètre convexe : un outil pertinent pour estimer l’éclairement en forêt feuillue. Forêt Wallonne 129 : 22-23.

Gauthier Ligot, Hugues Claessens, Olivier Baudry, Quentin Ponette

Ligot G., Claessens H., Baudry O., Ponette Q. [2014]. La régénération naturelle des hêtraies-chênaies en lumière : approche expérimentale en forêt ardennaise. Forêt Wallonne 129 : 19-21.

Grégory Timal, Pascal Balleux, Quentin Ponette

Timal G., Balleuxp., Ponette Q.[2014]. La régénération naturelle des chênes indigènes en Wallonie: état des lieux et expériences réussies. Forêt Wallonne 129: 8-18 (11p., 3fig., 1tab., 3réf.).

En 2012, une vaste enquête a invité les forestiers du DNF, de la Donation Royale de Ciergnon et de Bruxelles-Environnement à décrire l’état de leurs régénérations naturelles de chêne ainsi que les orientations sylvicoles choisies. Le but était de pouvoir isoler les itinéraires possibles en fonction des historiques et des facteurs stationnels. Les investigations menées soulignent la nécessité de distinguer les types de chênaies selon le contexte dans lequel elles se situent. La structure du peuplement semencier, la nature du sous-étage, le contexte stationnel, la nature de la végétation adventice et le traitement suivi orientent le choix du sylviculteur sur l’itinéraire à adopter pour sauver et éduquer sa régénération de chêne. [C.H.]

Hugues Claessens, Eva Bifolchi, Stephen Bythell, Sophie Cordier, Adelaïde De Bont, Arthur Desjonquères, Soraya Iboukassene, François Ridremont, Raphaèle Van Der Perre, Caroline Vincke, Quentin Ponette

Claessens H., Bifolchi E., Bythell S., Cordier S., De Bont A., Desjonquères A., Iboukassene S., Ridremont F., Van Der Perre R., Vincke C., Ponette Q. (2014). Le nouveau fichier écologique des essences. Pourquoi et comment ? Forêt Wallonne 129 :60-70.

Le Fichier Écologique des Essences et le Guide de Boisement sont deux outils qui aident le forestier à faire son choix d’essences lors du renouvellement ou à déterminer les essences à privilégier dans les peuplements en place. En d’autres termes, trouver la meilleure adéquation entre les stations et les essences forestières pour une forêt durable. Mis au point il y a déjà plus de 20 ans, ils ont été abondamment utilisés et ont prouvé leur efficacité. Ils méritent toutefois une bonne mise à jour pour diverses raisons. Cet article présente les motivations de leur révision ainsi que les grandes lignes des évolutions qui leur sont apportées.

Raphaèle Van der Perre, Mathieu Jonard, Quentin Ponette

Van der Perre R., Jonard M., Ponette Q. (2014). Des apports d’amendements pour améliorer la stabilité des peuplements face aux stress hydriques. Forêt Wallonne 129 : 58-59.

Tanguy Manise, Caroline Vincke

Manise T., Vincke C.[2014]. Impact du climat et des déficits hydriques stationnels sur la croissance radiale du hêtre, du chêne de l’épicéa et du douglas en Wallonie. Forêt Wallonne 123: 48-57 (10p., 7fig., 1tab., 11réf.).

Le contexte des changements climatiques induit une modification du cycle de l’eau, en particulier une augmentation de la fréquence et de l’intensité des sécheresses estivales. Il est dès lors crucial de mieux connaître la vulnérabilité des essences aux contraintes hydriques car leurs effets directs et cumulés sur le long terme peuvent être à l’origine de dépérissement et de mortalité. Cette étude a évalué, pour la période 1970-2010, la vulnérabilité au stress hydrique des quatre essences les plus représentées en Wallonie (chênes, hêtre, épicéa et douglas). Les résultats montrent que les sites feuillus présentent un indice de stress moyen plus élevé que les sites résineux. Les années pour lesquelles l’indice de stress moyen pour tous les peuplements est le plus élevé sont 1976 et 2003. L’étude dendrochronologique de la croissance radiale a mis en évidence les éléments suivants: sur les quarante dernières années, seule une année (1976) a été défavorable l’année même pour la majorité des sites étudiés ; les feuillus, et surtout les hêtraies, présentent des pertes de croissance en cas d’année stressante (quel que soit le stress) beaucoup plus importantes que les résineux. Par ailleurs, la sensibilité au climat (la réponse de l’accroissement radial aux conditions climatiques) est beaucoup plus importante pour les peuplements feuillus. Pour le hêtre, cette sensibilité augmente de manière constante depuis 40 ans ; un synchronisme de la dynamique de croissance des différents peuplements d’une même espèce est observé pour les chênes, les hêtres et les épicéas ; il débute à des périodes variables selon l’espèce. Ce phénomène particulier suggère une augmentation de la réactivité des arbres vis-à-vis du climat, quel que soit le site sur lequel ils sont implantés ; la réserve en eau utile maximale du sol a une influence déterminante sur la croissance radiale de toutes les espèces étudiées : les arbres présents sur des sols à faible réserve en eau ont été les plus affectés et les plus sensibles au climat depuis 1970. Sur base de ces constats, il est plus que jamais nécessaire de veiller à l’adéquation essence-station sur base climatique mais aussi sur les critères qui favorisent une bonne prospection racinaire, tout en menant une sylviculture favorisant une recharge optimale en eau des sols forestiers. [C.H.]

Olivier De Thier, Jonathan Lisein, Philippe Lejeune

De Thier O., Lisein J., Lejeune P. [2014]. IFA : un logiciel simple pour la réalisation et le traitement d’inventaires forestiers d’aménagement. Forêt Wallonne 129 : 44-45.

Stéphanie Bonnet, Laurent Dedry, Sébastien Bauwens, Tanguy De Jaegere, Philippe Lejeune

Bonnet S., Dedry L., Bauwens S., De Jaegere T., Lejeune P. [2014]. Quantifier la ressource forestière grâce au LiDAR, quelques applications concrètes. Forêt Wallonne 129 : 42-43.

Didier Marchal

Marchal D.[2014]. Quinze ans d’Accord-cadre de Recherches et de Vulgarisation Forestières. Forêt Wallonne 129: 3-7 (5p., 1réf.).

En préambule à ce numéro spécial de la revue « Forêt Wallonne » consacré au colloque de restitution de l’Accord-cadre de recherches et vulgarisation forestières, cet article retrace l’historique et détaille le fonctionnement de ce partenariat entre l’administration, la recherche et la vulgarisation qui fête la fin de son troisième quinquennat d’existence cette année. Le quatrième Accord-cadre est en préparation. L’objectif initial est toujours d’actualité : améliorer les pratiques de gestion forestière en s’appuyant sur des résultats de recherche concrets et finalisés à travers des outils, des formations et des documents de vulgarisation aboutis. Les sujets de recherche abordés dans ce prochain quinquennat seront nombreux et intégreront notamment : les questions portant sur les changements globaux ; le développement d’outils d’analyse prospective de la forêt ; le développement et la promotion de sylvicultures peu connues ; les questions portant sur l’équilibre forêt-grande faune. À noter : la place réservée par l’administration à la vulgarisation de ces matières auprès des agents forestiers et à leur formation continue. [D.A.]

Jérôme Perin, Olivier De Thier, Hugues Claessens, Philippe Lejeune, Jacques Hébert

Perin J., De THier O., Claessens H., Lejeunep., Hébert J.[2014]. Nouvelles courbes de productivité harmonisées pour le douglas, l’épicéa et les mélèzes en Wallonie. Forêt Wallonne 129: 27-41 (15p., 8fig., 4tab., 10réf.).

Les résineux représentent une grande part des surfaces forestières productives en Wallonie. Plus particulièrement, l’épicéa est encore à l’heure actuelle la première essence de production en volume alors que les peuplements de mélèzes et de douglas sont de plus en plus présents. Il est dès lors apparu nécessaire de revoir les courbes de productivité de ces essences afin de pouvoir estimer leur production rapidement et à moindre coût. Ces nouvelles courbes montrent que les mélèzes ont une croissance en hauteur dominante très précoce, mais elle ne se maintient pas au-delà de 20 ans. Les douglas et épicéas ont une croissance plus soutenue et comblent leur retard par rapport aux mélèzes respectivement vers 25 et 55 ans. Il semble également que la productivité des peuplements de mélèze soit relativement similaire. Ce constat vient probablement de l’attention portée à l’adéquation essence-station et à la bonne reprise des plantations. Pour le douglas et l’épicéa, les indices de productivité sont plus dispersés. Probablement en raison de la variabilité génétique pour le douglas et de la large gamme de stations dans lesquelles l’épicéa a été planté. De nouvelles classes de productivité ont été définies. L’indice de productivité moyen se trouve dans la deuxième classe qui est centrée à 27 mètres à 50 ans pour l’épicéa et les mélèzes et à 36 mètres pour le douglas, toujours à 50 ans. Pour les gestionnaires souhaitant connaître la classe de productivité de leurs peuplements, un outil a été mis en ligne sur le site de l’unité de Gestion des Forêts et des Milieux Naturels de Gembloux Agro-Bio Tech afin de l’estimer et de pouvoir se situer par rapport au niveau de production attendu. [S.P.]

François Lehaire, Philippe Lejeune

Lehaire F., Lejeune P. [2014]. Les dispositifs enclos-exclos : une solution pour évaluer l’équilibre forêt-grande faune. Forêt Wallonne 129 : 24-25.