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Numéro 149

Forêt.Nature, la revue technique consacrée à la gestion résiliente des espaces forestiers et naturels

4 numéros par an, ± 80 pages au format A4, couleur.

Des contenus adaptés aux préoccupations larges des gestionnaires forestiers et des espaces naturels

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Numéro 149

Meriem Fournier, Bruno Moulia

Suite à la parution du livre « La vie secrète des arbres », du forestier allemand Peter Wohlleben, il apparaît nécessaire de faire le point sur les connaissances à propos d’une série de thèmes abordés dans l’ouvrage et notamment leurs capacités de sensibilité et de communication. Ainsi, on sait que les arbres sont capables de mouvements à travers le phénomène de tropisme. La présence de bois de tension et de compression est notamment la trace de ces mouvements dans les troncs. Les arbres et les plantes peuvent également percevoir une série de signaux dans leur environnement comme la température, l’humidité ou la lumière. Ils sont sensibles aux sollications mécaniques du vent.

Antoine Derouaux, Jean-Yves Paquet

Depuis 1990, les populations des oiseaux nicheurs les plus répandus en Wallonie (81 espèces) sont suivies annuellement par échantillonnage standardisé. Plusieurs dizaines d’observateurs volontaires prennent en charge une ou plusieurs chaînes de quinze relevés ornithologiques en point fixe de 5 minutes, qu’ils répètent dans les mêmes conditions chaque année. À partir de ces données, un indice d’abondance annuel est calculé pour chaque espèce et les tendances des effectifs sont estimées. Une majorité d’espèces communes sont en déclin ces 28 dernières années en Wallonie, les populations de seulement 26 % d’entre elles augmentent. En moyenne, les effectifs toutes espèces confondues décroissent de 1 % par an depuis 28 ans et cette diminution s’accélère depuis 10 ans. Les oiseaux liés aux milieux agricoles sont particulièrement touchés par les diminutions, en particulier les espèces nichant au sol. En moyenne, les effectifs diminuent plus rapidement pour les oiseaux migrateurs transsahariens que pour les sédentaires ou les migrateurs à courte distance. Les modifications des pratiques et globalement l’intensification de l’agriculture semblent principalement responsables de la dégradation des populations d’oiseaux dans les campagnes, même si d’autres facteurs d’évolution (évolution de la forêt, haute densité d’ongulés, changements climatiques) sont également à considérer.

Sylvie Motte dit Falisse

Les mises à blanc spectaculaires de ces dernières années le long des autoroutes et routes régionales par la DGO1 ont amené le DNF (DGO3) à intensifier la concertation avec les gestionnaires du réseau routier régional.