Forêt.Nature
Rue de la Plaine 9
6900 Marche-en-Famenne
T +32 (0)84 22 35 70
info@foretnature.be
La multifonctionnalité, principe central de la sylviculture durable et proche de la nature
La gestion sylvicole proche de la nature et qui favorise une diversité de composition et de structure des forêts est la seule qui puisse réellement répondre aux aspirations de multifonctionnalité portées sur la forêt par nos sociétés. Tel est le postulat de base de l’auteur, qui rappelle ensuite qu’historiquement, ce n’est pas un souci de multifonctionnalité qui a poussé les forestiers du XIXe siècle à mettre en place ce type de sylviculture mais une approche, pas si éloignée, qui voyait dans la forêt autre chose qu’une usine à bois et qui les poussait à prendre en compte la globalité de la « sylve » en termes d’utilisation respectueuse ménageant le système de production.
Ceux qui, aujourd’hui, prônent la maximisation de la rente du sol récusent toute multifonctionnalité, ce qui apparaît plutôt unilatéral.
Il semble également difficile d’ignorer certaines valeurs éthiques, comme le bon comportement écologique, qui risquent demain d’être déterminantes. Le problème d’une rétribution convenable pour les prestations non-marchandes n’est pas encore levé mais ce qui s’est passé avec l’alimentation bio pourrait arriver pour le bois. Enfin, l’auteur rappelle que la domination actuelle des petits bois sur les gros, suite aux exigences des industries, est hautement discutable, en tous cas conceptuellement, dans la mesure où l’adaptibilité de la technique est largement plus rapide que celle des systèmes de production.
Schütz J.-P. [2006]. La multifonctionnalité, principe central de la sylviculture durable et proche de la nature. Forêt Wallonne 85 : 3-8.
L’avenir du bois dans les pays industrialisés face à la globalisation
La production de gros bois de qualité est l’apanage de nos régions. C’est elle qui nous démarque des concurrents mondiaux. Or, il semble que ses qualités technologiques soient sous-évaluées sur le marché actuel, principalement à cause de l’absence de méthodes normalisées de tri et de mise en œuvre.
L’auteur compare, par exemple, l’utilisation d’une poutre de béton et de bois dans le domaine de la construction. Selon la position du bois juvénile sur la poutre, les performances de résistance à la flexion sont très différentes. Il en est de même pour la position des armatures métaliques au sein d’une poutre en béton. Or, seule la poutre en béton fait l’objet de règles de mise en œuvre.
Pour l’auteur, il est primordial que les producteurs de bois s’attellent à la mise en place d’une filière de tri efficace et à la création d’un stock de grumes de qualité supérieure. C’est à eux que revient cette tâche car ils en seront les principaux bénéficiaires.
Gehri E. [2006]. L’avenir du bois dans les pays industrialisés face à la globalisation. Forêt Wallonne 85 : 9-18.
La Sylviculture Irrégulière Continue et Proche de la Nature (SICPN), un moyen d’améliorer la rentabilité de la forêt
L’auteur aborde les aspects financiers de la sylviculture proche de la nature.
Étant donné qu’il est impossible de faire varier fortement le volume produit sur une parcelle, le moyen d’augmenter son chiffre d’affaires est d’augmenter la valeur de chaque arbre en particulier, et la variation de cette valeur peut facilement passer de 1 à 100.
À côté des gains sur les arbres pris individuellement, la sylviculture proche de la nature offre encore d’autres possibilités d’augmenter ses rentrées :
L’auteur soulève ensuite quelques interrogations sur les vastes massifs forestiers monospécifiques et équiennes telles que :
de Turckheim B. [2006]. La Sylviculture Irrégulière Continue et Proche de la Nature (SICPN), un moyen d’améliorer la rentabilité de la forêt. Forêt Wallonne 85 : 19-26.
La sylviculture Pro Silva, résultats obtenus dans le canton de Neuchâtel
N’est-il pas temps de tirer la sonnette d’alarme ? N’est-on pas en train de dégrader le métier de forestier ? La sylviculture en tant qu’art de terrain ne vit-elle pas ses derniers instants ? La dissociation des rôles assignés à la forêt n’a-t-elle pas pour but de la mettre à l’abri du geste sylvicultural, de l’influence du forestier ?
Voici quelques réflexions inspirées à l’auteur (responsable cantonal des forêts neuchâteloises) sur l’évolution actuelle de la pensée forestière.
Farron L. [2006]. La sylviculture Pro Silva, résultats obtenus dans le canton de Neuchâtel. Forêt Wallonne 85 : 27-37.
La sylviculture Pro Silva, un atout économique pour l’administration forestière
L’observation du contexte économique changeant et des exigences internationales en termes de maintien de la biodiversité a poussé la Division de la Nature et des Forêts à soutenir, depuis plusieurs années déjà, les initiatives individuelles de ses agents dans le domaine de la sylviculture Pro Silva et à mettre en place, de manière plus structurelle, cette sylviculture au sein de ses forêts domaniales et dans une partie des propriétés communales.
Les raisons en sont multiples mais la principale réside dans le fait qu’elle est persuadée que Pro Silva est un moyen performant d’assumer pleinement ses responsabilités vis-à-vis des propriétaires des forêts qu’elle gère. Son rôle est de définir la politique forestière et d’aller de l’avant afin d’être un exemple pour ses propriétaires publics mais aussi pour les propriétaires privés.
De plus, la sylviculture de type Pro Silva est la mieux à même de remplir les engagements de la DNF en termes de gestion durable tels que la certification forestière ou Natura 2000.
L’article se termine par un plaidoyer pour une réduction des densités de gibier, seul moyen d’assurer la régénération indispensable de nos peuplements aussi bien feuillus que résineux.
Blerot P., Vandriessche I., Auquière P. [2006]. La sylviculture Pro Silva, un atout économique pour l’administration forestière. Forêt Wallonne 85 : 38-42.
Coopération pour un Renouveau Sylvicole (CooRenSy) : premiers enseignements d’un projet forestier transfrontalier
L’article présente le projet européen Interreg « Coopération pour un Renouveau Sylvicole ». Regroupant des organismes et des administrations de part et d’autre des frontières belges, luxembourgeoises et françaises, il vise à mettre en partage des connaissances et des expériences acquises dans la gestion des futaies irrégulières et de l’application des principes de Pro Silva.
L’objectif du projet est de fournir aux gestionnaires et propriétaires forestiers une alternative de gestion réfléchie et éprouvée, leur permettant de poursuivre leur activité de producteur de bois de manière durable, tant sur le plan économique qu’écologique.
Bailly M. [2006]. Coopération pour un Renouveau Sylvicole (CooRenSy) : premiers enseignements d’un projet forestier transfrontalier. Forêt Wallonne 85 : 43-53.
Liste des prix de bois sur pied : automne-hiver 2006-2007
FNEF [2006]. Liste des prix de bois sur pied : automne-hiver 2006-2007. Forêt Wallonne 86 : 58-60.
Forêt.Nature
Rue de la Plaine 9
6900 Marche-en-Famenne
T +32 (0)84 22 35 70
info@foretnature.be